Quel est le meilleur moment pour investir dans l’or ? Faut-il attendre ? Ne pas se presser ? Ou au contraire vaut-il mieux saisir les opportunités qui se présentent ?
En 2024, il est opportun d’acheter de l’or pour se prémunir contre un risque de crise économique: la valorisation des actifs est au plus haut depuis 2007, les plans de QE sont toujours en vigueur, la dette mondiale a triplé en 20 ans, l’inflation s’installe à un niveau insoutenable.
Les 4 points importants qui justifient l’investissement en or
Pour éclairer l’investisseur potentiel, nous nous sommes limités à lister (voir ci-dessus) et à détailler ci-après les 4 raisons principales qui, selon nous, devrait inciter l’internaute à augmenter la part de métaux précieux (or et argent) dans son portfolio :
1 – Valorisation des actifs au plus haut : le CAC a franchi la barre des 7 500 points
Fin Décembre 2023, le CAC 40 clôturait l’année à 7543 points, ayant dépassé sa valeur de Juillet 2007, juste avant que n’éclate la crise des subprimes. L’indice phare de la bourse de Paris a progressé de 16,52%, sa meilleure année depuis 1999.
L’histoire nous a montré que les crises boursières majeures se déclenchent quand la valorisation des actifs est au plus haut. Lorsque l’éclatement de la bulle Internet s’est déclenché en 2000, l’indice parisien était à 6 900 points. Si l’euphorie irrationnelle des marchés se poursuit avec la même tendance qu’en 2021, nous aurons vite atteint ce seuil emblématique.
Mais contrairement à 2008, avec des taux directeurs au plus haut, une inflation galopante, une dette colossale et des plans de QE tout azimut, les banques centrales seront cette fois à cours de traitements pour lutter contre l’effondrement de l’économie. Une fois de plus, la seule valeur tangible qui inspirera confiance risque bien d’être l’or physique.
2 – Les banques centrales continuent d’imprimer (sans fin) de la monnaie papier
Si vous avez lu notre article sur l’or papier (et sur sa différence fondamentale avec l’or physique), vous comprendrez plus facilement les risques liés à l’usage intempestif de la planche à billets. De plus en plus d’experts économiques tirent la sonnette d’alarme sur l’impressionnante masse de monnaie fiduciaire que les banques centrales et les états déversent dans l’économie. La faute à la crise financière de 2008 qu’il a bien fallu éteindre ‘Par tous les moyens !’, puis par le traitement de la crise COVID-19 qui nous a valu le salvateur mais inquiétant : ‘Quoi qu’il en coûte !’.
3 – La dette mondiale a presque triplé en 20 ans
En un peu moins de 20 ans, la dette mondiale a été multipliée par 3 et devrait atteindre les 235 000 milliards de dollars en 2022. Cette épée de Damoclès, qui pèse sur les générations futures, ne fait que grossir, année après année, même si on note un léger reflux sur les 2 dernières années.
La dette fédérale des États-Unis devrait atteindre les 34 000 milliards de dollars en 2023. En 2019, elle avait déjà dépassé l’équivalent du PIB américain, une première depuis la Seconde Guerre Mondiale. Les réductions d’impôts, les initiatives de relance, et la diminution des recettes fiscales résultant du chômage généralisé pendant la pandémie de Covid ont constitué des éléments ayant conduit les emprunts publics US à atteindre ces niveaux inédits.
Quant à la France, avec 3088 milliards d’euros de dette au dernier trimestre 2023 (incluant les 17 milliards attribués pour répondre à la crise sociale des gilets jaunes et les plus de 300 milliards d’euros pour le traitement du Covid), elle vient allégrement d’atteindre les 111,7% du PIB annuel de l’hexagone.
Seul l’or aurait la capacité de sécuriser ces énormes emprunts mais depuis Bretton Woods il n’y a plus de lien entre le cours du métal jaune et le billet vert. Mais même si cette parité venait par miracle à être recréée (ce que Trump avait souhaité lors de sa première campagne présidentielle), les stocks d’or que les banques centrales s’empressent de constituer seraient ridiculement sous-dimensionnés par rapport au besoin de couverture de ces emprunts.
4 – Inflation galopante : partie des USA, elle s’installe durablement en France
Comme bien souvent, c’est l’Amérique qui donne le tempo des retournements de situation dans le domaine économique. Après avoir massivement mis en place de multiples plans de QE (Quantitave Easing) pour relancer l’économie après la crise 2008 des subprimes, c’est finalement le programme d’emprunt XXL de Joe Biden (1200 milliards de dollars) qui a mis l’économie US en surchauffe. Résultat : l’inflation a atteint 8% en 2022, une valeur qui n’avait pas été mesurée depuis 1982. Néanmoins, avec une projection de 4,5% sur 2023 et même de 2,5% pour 2024, la surchauffe semble se résorber outre-Atlantique.
Ce qui n’est pas le cas en Europe ou la situation est toujours préoccupante avec une projection du taux d’inflation annuel à 5,4% pour 2023.
Avec une projection à 5,7% selon l’INSEE, la France fera cette année moins bien que la moyenne de ses voisins. Les perspectives pour 2024 ne sont pas réjouissantes, principalement à cause de la flambée des couts de l’énergie: problèmes dans les centrales nucléaires pour le prix de l’électricité, conflit Russie-Ukraine pour le prix du gaz, guerre à Gaza avec conséquences sur le commerce maritime en mer Rouge.
Avec la perspective d’une baisse des taux directeurs de la Fed en 2024, l’or (qui ne rapporte rien !) va soudain reprendre de la couleur, même auprès des tradeurs les plus réticents à l’introduction du métal jaune dans leur portfolio.
Attention cependant à choisir le type de métal adapté à votre situation personnelle.
Savez-vous que vous pouvez investir de l’or physique en ligne ?
Après une année 2023 très positive pour l’or (9,85% d’augmentation en euros), les grandes banques (Goldman Sachs, UBS, BNP,..) sont toutes optimistes pour une nouvelle montée du cours de l’or en 2024. Une raison de plus pour envisager une opportunité d’achat avant l’envolée des cours. Et pourquoi pas via Internet, sans bouger de chez vous ? Lisez notre article si vous voulez en savoir plus sur les étapes pour acquérir de l’or physique en ligne.